Go floodeur
Nombre de messages : 6 Age : 32 Date d'inscription : 05/09/2008
| Sujet: METHODE : COMMENTAIRE Mer 22 Oct - 20:02 | |
| EN ITALIQUE : LE COMMENTAIRE, EN GRAS : LA METHODE I – présentation généraleRègle : Eviter de faire mention de tout, et en particulier des exemples, des arguments, ou des explications. Ce qu’il faut présenter, c’est le thème et la thèse énoncée à son sujet.è Dans ce texte, l’auteur montre, au service de quoi la connaissance, la science, mettent nos observations. En effet, de celle-ci, il faut tirer les lois, et ces lois sont possibles, car les observations reposent sur le constat de régularité. La grande thèse, c’est qu’en l’absence de ce constat, il n’y a pas de science possible. La science est pour l’auteur, non seulement l’affirmation du général, mais de l’universel, lequel ne peut « être saisi par les sens ».II – Commentaire détailléRègle : Celui- ci se fait sur la base d’un texte découpé : chaque partie est commentée à part, et il est important d’indiquer ou se termine chaque partie. La plupart du temps, les textes se découpent en trois parties, et moins souvent, en deux. Chaque partie correspond à un thème qui soit l’individualise, soit est dominant.è Partie I : Titre : La question de l’intérieur / extérieur (jusqu’à la fin du § 1) | L’Homme a connaissance des phénomènes au moyen de leur manifestation. Celles-ci livrent ce que les phénomènes ont de plus « familier », et donc d’évident. Cependant, l’homme ne se contente pas de l’apparence des choses, il se pose la question de ce qui les produit, donc leur cause. Cette cause, il la trouve dans un prétendu « intérieur » du phénomène. La fin de cette partie révèle que si l’extérieur du phénomène disparaît, son intérieur montre ce qu’il y a de durable en lui. Or, c’est surtout ce durable qui fera l’objet des lois scientifiques. Pour la science physique, ce durable est traité comme « force ».Partie II : Titre : la foi en un monde ordonné (jusqu’à la ligne barrée) | Les phénomènes, dans leur apparente confusion, doivent être dépassés au moyen de la « traque » de ce qu’il y a d’ordonné en eux. En effet, il n’y connaissance que de ce qui est constant, et l’homme fait le pari que la nature est suffisamment régulière, pour que l’on puisse légiférer à son propos, c'est-à-dire établir les lois qui régissent la production des phénomènes. Si cette législation est possible, c’est parce que la nature se prêt à son établissement. On peut en déduire qu’enter le réel et la raison, il y a une possibilité de convergence.Partie III : titre : l’impuissance des sens à produire une législation naturelle | Dans cette dernière partie, l’auteur montre que seul par le concours actif de la raison, nous obtenons de comprendre, tant au niveau de ce qui les cause, qu’au plan de leur interaction avec les phénomènes. Autrement dit, les sens ne voient rien, et ils ne constituent qu’une occasion de penser ou de réfléchir au sujet des données qu’ils contiennent, et auxquels on donne le nom de data sensibles. Le résultat de cette réflexion est dans l’établissement d’une loi, dont le caractère et d’être universel. Ce qui est à distinguer du phénomène, dans ce qui fait sa singularité. Du phénomène singulier, la science n’en a nullement le souci. Ce qui vaut, pour tout les phénomènes, a valeur d’universalité, de règle universelle [uni (un) versus (tourné)] [versusè ce que l’on tourne, c’est l’attention de notre esprit uniè dont il existe une expression unique et non multiple]III – Critique Règle : On peut exprimer à ce niveau trois choses : Ø notre désaccord (avoir une idée différente)Ø une limite du texte (le texte ne vaut que dans tel contexte)Ø fausseté du texte (caduc, faux, inapproprié)On s’abstient de critiquer si on ne trouve pas d’angle d’attaque. èLa thématique de l’intériorité ne s’appliquerait plus aujourd’hui, aux phénomènes physiques. On réserverait ce mot pour traiter des questions en touchant la psyché (grec) = l’âme (latin)IV – ConclusionRègle : Eviter les conclusions sous forme de résumé ou de bilan. Elle doit constituer une ouverture. Pour avoir l’idée d’une ouverture, une recette serait de prendre un mot du texte, nous inspirant cette ouverture. Le mot ici qui peut inspirer cette conclusion est « familiarité »èUne trop grande familiarité des choses résultant de leur trop grande fréquentation nous amène à ne pas nous interroger à leur sujet. Or, ceci a pour effet négatif de réduire à néant toute curiosité à leur sujet. Et sans cette curiosité, il n’y a pas d’incitation à comprendre. Les Grecs on fait de cette capacité de nous étonner du moindre objet, l’élément déclencheur de la connaissance et de l’amour de la connaissance : la philosophie. | |
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Tristan Cheater
Nombre de messages : 201 Age : 33 Localisation : devant son ordi Date d'inscription : 04/09/2008
| Sujet: Re: METHODE : COMMENTAIRE Lun 15 Déc - 8:33 | |
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